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Pesticides / SDHI

#STOPSDHI : POLLINIS demande le retrait immédiat de tous les pesticides SDHI

Date : 9 septembre 2019

La pétition de POLLINIS pour un retrait immédiat des pesticides SDHI vient de dépasser les 285 000 signatures uniques alors que la campagne est toujours en cours.

Suite à l’alerte lancée en 2018 par des scientifiques de l’Inserm, de l’INRA et du CNRS sur les risques posés par les pesticides SDHI pour la santé humaine, POLLINIS a rencontré par deux fois les représentants de l’ANSES, l’autorité sanitaire française en charge de l’évaluation et de l’homologation des pesticides.

Devant l’urgence environnementale, l’obsolescence manifeste des tests d’homologation qui ont permis la mise sur le marché des fongicides SDHI, et l’inertie coupable des autorités POLLINIS a décidé d’agir :

• Nous avons lancé en 2018 une vaste campagne d’information auprès de nos sympathisants par mail et sur les réseaux sociaux (voir vidéo ci-dessous), accompagnée par une pétition pour le retrait immédiat des SDHI.

• POLLINIS s’est associée aux chercheurs Pierre Rustin et Paule BénitPierre Rustin, PhD, directeur de recherches au CNRS/Inserm, physiopathologie et thérapie des maladies mitochondriales ; Paule Bénit, PhD, ingénieure de recherches à l’Inserm, spécialiste des maladies mitochondriales., pour déposer une pétition au Parlement européen en juin 2019 demandant une réévaluation d’urgence des SDHI : le Bureau des pétitions doit désormais valider la conformité de cette requête avant de la soumettre au vote du Parlement.

• Grâce au soutien financier de ses sympathisants, l’association a aussi commandité des études scientifiques indépendantes, en partenariat avec l’Inserm et l’Université de Bologne, en Italie, afin de mesurer précisément l’impact réel des fongicides SDHI sur les abeilles, les pollinisateurs sauvages et la santé. Les résultats de ces études seront publiés fin 2019 et début 2020.

« Les fongicides SDHI, comme les néonicotinoïdes, ont été autorisés sur la base de tests d’homologation inadéquats qui n’offrent aucune garantie quant à leur innocuité pour les abeilles et les pollinisateurs, mais également pour la santé humaine, alerte Nicolas Laarman, délégué général de l’ONG POLLINIS. Les autorités sanitaires se contentent de publier des avis lénifiants alors que tout porte à croire que ces molécules omniprésentes dans nos champs, nos assiettes et dans l’air que nous respirons sont une bombe à retardement ».

Les SDHI sont déversés à grande échelle sur les cultures en Europe : en 2014 en France, déjà 70 % des surfaces de blé tendre et 80 % de l’orge d’hiver étaient traitées aux SDHI. Ces substances sont aujourd’hui utilisées sur les cultures de tournesol, colza, les fruits et les légumes. Ils font partie des molécules les plus communément retrouvées dans nos aliments (voir notre fiche thématique).

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